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Le Théâtre Liberté ouvre le débat sur le harcèlement à l'école

Ce mercredi, Charles Berling ouvrait les portes du Théâtre Liberté à de nombreux intervenants pour sensibiliser sur le harcèlement à l'école. De nombreux invités dont Patrick Bruel et Amandine Stelletta étaient présents...

Publié par Pauline . le 04/12/2014 - Modifié le 05/12/14 10:19
Le Théâtre Liberté ouvre le débat sur le harcèlement à l'école

Ce n'est pas habituel d'ouvrir un tel débat dans un théâtre mais Charles Berling a souhaité faire partager aux scolaires, encadrants, proviseurs et parents un message très fort : le harcèlement à l'école touche de nombreux enfants et peut avoir des conséquences dramatiques.

Tout est parti de la volonté d'une jeune réalisatrice Amandine Stelletta de réaliser trois courts-métrages sur le sujet. Un thème qui est dans ses tripes, puisque elle-même a été victime de harcèlement à l'école et il lui a fallu de nombreuses années de thérapie pour pouvoir dépasser ce traumatisme. Quinze ans après, Amandine a souhaité faire quelque chose de constructif pour aider les enfants et éviter que cela ne se reproduise. C'est en demandant à Charles Berling et Patrick Bruel de jouer dans ses courts-métrages que l'aventure démarre.

Ce mardi 2 décembre, c'est d'abord 580 élèves qui ont assisté au débat sur le harcèlement au Théâtre Liberté à Toulon. Charles Berling, Amandine Stelletta, Patrick Bruel mais aussi Sandrine Orsatti, Michelle Blain, Audrey Jouaneton étaient  présents pour sensibiliser les élèves. Les trois courts-métrages ont été projetté et la parole donnée aux enfants.

La soirée, elle,  était destinée aux adultes encadrants (professeurs associations, proviseurs d'établissements...) et de nouveaux intervenants ont pu témoigner et nous faire part de leurs observations sur ce phénomène de société, qui n'est pourtant pas nouveau. Ainsi, on apprend par Catherine Blaya, présidente de l'Observatoire International de la violence, que, un quart des victimes de harcèlement commette une tentative de suicide. Le représentant du camp des Milles, Bernard Mossé également présent, nous a rendu compte qu'en se basant sur l'histoire, on comprenait comment une société arrive, étape par étape, a un génocide. Des éléments récurrents comme les stéréotypes et les préjugés entraînent le harcèlement.

Une conseillère d'éducation, une infirmière scolaire et le président d'une association Arrêt demandé, également présents, ont pu nous offrir des témoignages forts sur ce qui se passent dans les écoles de nos enfants.

La projection des courts-métrages d'Amandine Stelletta ont joué leur rôle et touché le public. Ces courts-métrages, tout le monde devraient les voir. Ils s'adressent aussi bien aux enfants qu'aux adultes et parlent à chaque parent, car n'importe quel enfant pourrait être victime de harcèlement sans que son entourage ne s'en aperçoive.

Patrick Bruel, touché par cette cause en a même fait une chanson qui est sorti en 2012. Son but comme ceux de tous, "faire tomber le mur du silence pour libérer la parole de l'enfant." Un sentiment qu'il exprime dans sa chanson"nulle part si tu n'en parles pas".

Le débat est ouvert et comme le dit Charles Berling, "Ce n'est que le début..."

 

 

A qui s'adresser ? 
www.e-enfance.org

Numéros verts : 

Stop Harcèlement :  0808 807 010
Net écoute : 0800 200 000

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