Depuis toujours, Shirley Dorino utilise le noir et blanc pour saisir l’instantané, et à travers ce choix, tenter de figer l’intemporalité. Loin des tableaux d’ensemble fréquents dans la danse ou dans les arts du cirque qu’elle affectionne particulièrement, l’artiste livre des fragments, mains qui se rencontrent, pieds qui s’élèvent au-dessus du sol, portrait au sein du groupe, comme pour mieux donner à voir - au plus près de nos émotions - une autre réalité que la pièce chorégraphiée.