En avril 2000, Angelin Preljocaj découvre l'enregistrement d'Helikopter-quartett de Karlheinz Stockhausen. Subjugué par l'âpre radicalité de l'oeuvre, il écrit au compositeur pour lui demander l'autorisation d'utiliser cette musique aux fortes turbulences « technorganiques ». L'oeuvre issue de cette rencontre est une traversée des mondes mécaniques au rythme du mouvement de pales d'hélicoptère, un concentré de technologie et de beauté plastique.
En 2005, Stockhausen confie à Preljocaj un nouvel opus intitulé Sonntags-Abschied, transposition pour ordinateur d'une pièce antérieure pour 5 choeurs indépendants. Le « pays de l'or » inventé par Preljocaj est un royaume étincelant peuplé de statues vivantes. La musique n'est plus un fluide rythmique omniprésent, mais un astre sombre au rituel obsédant.
Le dialogue d'un maître des sons et d'un maître des corps.
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