Un théâtre vide, la nuit. Il ne reste plus sur la scène que quelques éléments de décor. Un vieil acteur se réveille dans un théâtre vide, il est seul, il a peur. Il se remémore sa carrière et sa vie d’artiste, ce qui donne quelques beaux moments d’art théâtral. Puis la farce s’insinue dans le récit, comme un événement immaîtrisable pour emporter le comédien et le public dans un tourbillon hystérique.
Un spectacle qui rentre dans l'intimité de la vie d'artiste. On nous raconte les espoirs, les frustrations, sa place dans la société et finalement de la seule chose qui importe vraiment : jouer ! Jouer pour donner au public du plaisir, jouer pour se sauver soi-même, jouer pour ce moment magique quand l’acteur s’efface derrière le personnage, quand pendant un instant rien d’autre n’existe que l’émotion, le rire et les larmes.
Le chant du cygne : a été écrit à partir d’une nouvelle intitulée "Calchas". La première représentation eut lieu à Moscou au théâtre de Korch le 18 février 1888. Le succès fut tel que d’autres théâtre de Moscou voulurent la représenter.
La demande en mariage : a été écrite en octobre 1888 au moment où le succès rencontré par « L’Ours » incitait Tchekhov à céder à son goût pour les plaisanteries en un acte inspirées du vaudeville. La pièce fut représentée la première fois à Saint-Pétersbourg. Elle connut un succès immédiat et jamais démenti, valant à son auteur les éloges du tsar Alexandre III.
Mise en scène : Thierry Zinn
Scénographie : Luc Londiveau
Régie générale : Nicolas Augias
Création lumière : Michel Neyton
Avec : Alain Aparis, Sophia Johnson, Jacques Maury