Dans cet espace du J1 le public va retrouver des expositions d'oeuvres conçues par les habitants à l'occasion d'ateliers divers.
UN JEU D'ENFANTS
un regard neud
12 janvier - 10 février
Choisir quelques dessins dans le fonds considérable constitué par l'association Arts et développement en vingt ans d'ateliers dans les quartiers. Les exposer, les donner à voir autrement. De quel art spontané, primitif ou singulier, cet art des commencements
est-il le cousin ? C'est une des questions que pose l'artiste et commissaire Vanessa Notley, nous guidant à la redécouverte de la force créative de ces productions
si chères aux artistes du début du XXe siècle.
À LA GITANE,
une façon de faire
partage des mémoires gitanes
19 février -17 mars
Exposition-fiction qui ne vise pas à lever l'ambiguïté sur les gitans, mais bien au contraire à la révéler, à la montrer, à la démontrer.
Sa narration s'articule autour de verbes du quotidien : habiter, travailler, parler, être femme...
Objets, photos, témoignages collectés par les enfants d'Arles et les femmes gitanes du quartier des Platanes, composent cette installation
conçue par l'association Petit à petit et le Museon Arlaten, musée départemental d'ethnographie. La parole est aux gitans !
NOUS
nous montrer, nous sur les murs
26 mars - 21 avril
Résultat de deux ans de résidence artistique accompagnée par les Ateliers de l'image, cette exposition relate le parcours de l'artiste photographe Guillaume Janot, avec plus de quatre-vingts habitants marseillais sur des chemins de traverse enseignés par l'artiste promeneur Hendrik Sturm. De l'ordinaire à l'extraordinaire, du réel à l'imaginaire, les photos exposées affichent des points de vue intimes et variés sur la géographie particulière d'un monde quotidien parfois méconnu.
LE TEMPS DES SIRÈNES
quand la tuile devient fil d'ariane
30 avril - 19 mai
Mémoire ouvrière d'ici et d'ailleurs,
une récréation poétique et véridique du patrimoine des usines du bassin de Séon par les enfants de l'école Estaque gare, Jacques Vialle leur maître et les artistes Jean-François Marc et Antonella Fiori. Tout était déjà là dans la lumière de l'Estaque et de Saint-Henri, il a suffi d'observer, de questionner puis de reconstituer pour raconter... Une table d'orientation invite les visiteurs à une chasse au trésor faite de glanages, de microfouilles et d'anecdotes légères au temps où l'Estaque vivait au rythme des sirènes des usines.