L’histoire se déroule en 2051. Yaël n’a connu ni poule, ni grenouille, ni aucune bête à poils ou à plumes, car il est né après le ‘‘grand exode’’ des animaux qui ont quitté leur île polluée. Anah, sa grande sœur, lui raconte jour après jour la poule et le cheval, les crocodiles et autres oiseaux mais elle n’arrive pas à combler le manque de Yaël et l’envie qu’il a d’en goûter un ou deux. S’en suit alors un voyage qui suite à une erreur d’aiguillage les propulsera en 2073.
Inspirée par les textes de Stéphane Jaubertie ‘‘Yaël Tautavel ou l’enfance de l’art’’, de Françoise Du Chaxel ‘‘La Terre qui ne voulait plus tourner’’ et les écrits de Pierre Rabhi, Alexandra Tobelaim livre ici aux enfants un message écologique clair, scientifique et joyeux. Le spectacle jouera en extérieur dans un dispositif circulaire où l’espace de jeu inclut les spectateurs permettant ainsi une grande intimité avec les acteurs et le musicien. Au centre de la scène, à l’intérieur du cercle formé par les enfants, se trouve un plateau tournant dans lequel un guitariste-cycliste pédale et fournit ainsi l’énergie nécessaire au spectacle.
Ainsi le message écologique trouve sa place dans une histoire que les enfants peuvent suivre et dans laquelle ils peuvent s’identifier aux personnages.