De Longin à Burke en passant par Kant, le sublime se métamorphose pour notre plus grand plaisir. L’enjeu devient : donner à voir la lumière intime, le « sentiment de la présence des choses », J-G Hamann.
Quoi de mieux pour cela que d’exhiber les aiguilles des horloges qui déambulent dans le sens du non sens, parfois en avant parfois en arrière, des lenticulaires, qui lorsque c’est nous qui faisons un pas sur le côté, puis un autre, ne restitue plus ce que nous avons lu, mais donne à penser de façon amusée, l’union des contraires, ou encore des objet tatoués de jeux de langage, qui font tout pour ressembler aux objets eux-mêmes, entre l’angoisse du dessaisissement et l’ivresse de leur nouveau statut.
Vernissage le jeudi 5 mai à 11h, performance à 14h. Nocturne jusqu’à 22h