En Syrie, de nombreux jardins dissimulent les corps d’activistes privés de cérémonie pour protéger leur mémoire, mais aussi la vie de leurs proches, susceptibles d’être arrêtés à cette occasion. Une « collaboration entre les vivants et les morts » que l’artiste libanaise, dont le travail est une profonde réflexion sur l’oppression politique, raconte dans cette installation réalisée à partir d’archives sonores et du récit des derniers moments de « dix personnes ordinaires ». Récits qui lui ont été confiés « afin de raconter leur histoire, comme auraient pu eux-mêmes le faire ».
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