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Les ateliers de la candidature

Il s’agit d’une avant-première des Ateliers de l’Euroméditerranée, expérimentée depuis début 2008.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 30/07/2008 - Modifié le 30/07/09 00:00
Les ateliers de la candidature

Le mot d’ordre de Marseille-Provence : l’accès à la culture pour tous. Ce qui implique de la faire pénétrer en des lieux et des milieux peu ou pas directement concernés (comme les entreprises), grâce aux ateliers de résidence.

Un exemple d’atelier en entreprise
L’entreprise Cabus & Raulot (matériel électrique) accueille depuis plusieurs mois un ensemble de percussions contemporaines (l’ensemble SYBLEMA), qui anime un atelier avec les employés. L’entreprise prête une partie de ses locaux pour les répétitions et paie les artistes, qui y donneront un concert ouvert à tous les 13 et 14 septembre 2008.

Ce concept semble satisfaire toutes les parties.
Anne-Laure Saubiez, qui manage l’ensemble SYMBLEMA, confirme en effet que le groupe avait « l’envie d’investir des lieux qui ne sont pas liés à l’art, afin de toucher de nouveaux publics». C’est chose faite : 10 % du pesronnel s’est inscrit aux ateliers. J.C Charmet, Directeur de Cabus & Raulot, voit d’un très bon œil l’accueil d’artistes dans son entreprise et les ateliers avec les employés : « cela renforce l’image de l’entreprise, les employés sont fiers d’en faire partie, et les ateliers entre midi en deux créent du lien social entre eux. »
A la rentrée 2008, ce sera au tour du plasticien Etienne Rey d’habiter Cabus & Raulot, où il va préparer sa prochaine création.

Un exemple d’atelier en association
« Par le biais du réseau associatif, on peut amener la candidature de Marseille-Provence là où on ne l’attend pas », confie Cyril Brunet, chargé des ateliers en associations pour l’association Marseille-Provence. « Sans oublier que nous voulons faire de la culture pour tous. Les ateliers en association permettent de pénétrer des milieux difficiles, comme l’univers carcéral ou les hôpitaux. »
Le travail de Marseille-Provence 2013 ,consiste à aider des associations déjà existantes dont le travail souffre d’un manque de visibilité, et à nouer des liens avec d’autres. C’est une tâche de fond entamée il y a plus de deux ans, à laquelle Cyril Brunet tient, même si Marseille-Provence n’est pas retenue.
Actuellement, un atelier conte a lieu à l’hôpital de Gardanne (soins paliatifs) , un atelier de danse contemporaine animé par la Compagnie 164 a lieu au Centre Social St Gabriel, et d’autres projets sont en cours, avec la prison des Baumettes notamment.
On peut espérer qu’en cas d’échec de la candidature de Marseille-Provence, ce travail de sensibilisation à l’art et à la culture continuera son œuvre.

par Marion Bonnefond
photo : Cabus & Raulot / J.P Herbecq

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