Cette exposition interroge le statut des objets et documents des collections du Mucem transférés du Musée national des Arts et Traditions populaires après sa fermeture, en 2005. La question de la nature bifide de l’objet, partagé entre art populaire et discours scientifique, était déjà au cœur du projet du fondateur du Musée national des Arts et Traditions populaires, Georges Henri Rivière, qui souhaitait ne pas «mutiler arbitrairement les objets ethnographiques de ce qui relève du juridique, du religieux, du magique ou de l’utilitaire.»
Résultant d’enquêtes et de collectes méthodiques, les documents ressortissent à l’ethnographie et à l’esthétique par leur forme plastique et leur poétique. Mais qu’en est-il désormais de ces collections conservées dans les réserves du Mucem ? Comment activer ces documents en réfléchis ?