aujourd'hui 12h
Mettant en scène de nombreux objets et documents, certains souvent présentés au public pour la première fois, l'exposition donne à revivre l'un des paris les plus audacieux de l'écrivain Jack London : son voyage dans les mers du sud entre 1907 et 1909.
La présentation s'articulera autour des archipels traversés par l'écrivain : Hawaï, les îles Marquises, Tahiti, Fidji...
Une sélection d'oeuvres majeures, issues des collections du MAAOA et de grands musées spécialisés dans les Arts Premiers, sera présentée aux côtés des objets rapportés par Jack London lui-même.
La scénographie mêlera les oeuvres à des installations audiovisuelles proposant des documents rares ou inédits, des tirages photographiques issus de clichés des collections de la Huntington Library de San Marino et des Parcs de Californie, des objets historiques.
Tout en faisant revivre le souffle de l'aventure maritime et la magie des rencontres effectuées, cette exposition constituera une ouverture formidable sur la diversité culturelle des peuples du Pacifique.
Notre avis : Jack London, blogueur avant l'heure
Cette passionnante exposition nous replonge dans l'épopée de Jack London, de la fabrication de son bateau à la fin prématurée de son voyage. A voir toutes ces photos et souvenirs ramenés, le parallèle nous semble évident avec les "instagrameurs" et autres blogueurs qui nous font partager leur vie. Jack va à la pêche, Jack rencontre des gens cool, Jack fait des aventures extraordinaires, Jack a une jolie copine, Jack se déguise, Jack fait la fête, Jack échappe de peu à la mort... Parfois même, pour que l'image soit encore plus réussie, il triche un peu. A défaut de filtres Snapchat ou Instragram, c'est en studio qu'il réalise quelques clichés avec un fond virtuel, dessiné pour l'occasion. Malin.
Certes l'écrivain n'était pas (officiellement) en vacances, mais il a bien créé une tendance. Jack London aujourd'hui, serait certainement suivi par des millions de fans sur Facebook ou Instagram, partageant chaque instant de sa vie intrépide. A l'époque, c'était déjà un peu le cas : Ses aventures étaient publiées dans la presse, elles étaient donc suivies avec attention par de nombreux lecteurs.
Cent ans plus tard, elles n'ont pas pris une ride.
