Comme son nom ne l'indique pas, We love Arabs n'est pas un plaidoyer politiquement correct pour l'amour entre les peuples. Se mettant en scène lui-même, dans toute sa superbe de chorégraphe Israélien imbu de son talent et de sa bonne conscience Hille Kogan cherche un danseur pour interpréter sa nouvelle pièce.
Ce sera un Arabe, parce qu'il veut créer une oeuvre sur "l'identité" et "l'espace commun", destinée à être jouée durant trois jours dans le désert, explique-t-il aux spectateurs. Le danseur, Adi Boutrous, se prête au jeu infantilisant du chorégraphe, dans des gestes artistiques qui osent tout et surtout n'importe quoi... Le houmous est même utilisé comme une texture chorégraphique...