Que l’on se rassure tout de suite, il ne s’agit en rien d’un adieu à la scène comme pourraient le claironner certains artistes du music-hall en mal de remplissage de salle, mais bien d’un adieu à son double fictif, cet anti-héros fantasmé qui ne vieillit jamais, Ferdinand l’adolescent magnifique.
Pour cette mise à mort théâtrale, trois contes inédits du Roman d’un acteur. La Baleine, Le Camp naturiste et Le Casino de Namur, et la joie de s’immerger une dernière fois (?) au Théâtre du Soleil auprès d’Ariane Mnouchkine, Clémence et les Enfants du soleil, ou de vivre un énième épisode des aventures rocambolesques de Ferdinand avec son inénarrable comparse Bruno.
L’on ne vient pas assister à un spectacle de Philippe Caubère, on vit un spectacle de Philippe Caubère. Une expérience physique qui va bien au-delà de ce que l’on a l’habitude de voir au théâtre.