Sur une scène recouverte de paillage les 7 tableaux se succèdent dans un univers sobre et efficace où les chorégraphes multiplient les références pour mieux les déstructurer.
Les symboles sont bousculés et chahutés. On découvre ainsi, entre autres personnages, ce danseur à nez de clown dont émane au fond quelque chose de tragique, ou encore cet autre, figurant le Christ sur la croix. Comme souvent avec les deux directeurs du Ballet, les danseurs sont de véritables interprètes puisqu''ils sont aussi chanteurs voire comédiens.
Issue de "Passione in due" créée en 2012 pour ICKamsterdam ce "Passione" a, depuis sa première à l'opéra de Marseille en 2015, gagné en dépouillement et en force.
Par Didier Philispart
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