Dans le contexte de l'état d'urgence, organiser un contre-la-montre d'envergure mondiale au coeur de Marseille impose un dispositif de sécurité particulièrement complexe à mettre en oeuvre.
2000 policiers, gendarmes et militaires mobilisés
Les forces de l'ordre seront présentes massivement sur tout le parcours. La Police Nationale et la Gendarmerie bien sûr, mais aussi des brigades spécialisées comme le RAID, La BRI et le GIGN dont une équipe sera mobilisée en permanence sur toutes les étapes du tour. A titre de comparaison, 2000 forces de l'ordre, c'est deux fois plus que pour le lancement de MP2017 sur le Vieux Port.
Sur les 22 km du parcours, près de 15.000 barrières vont être intallées et un dispositif particulier va être installé pour éviter l'intrusion de véhicule sur le public. Ainsi, les forces de l'ordre ont identifé 130 point de croisement avec le parcours sur lesquels ils bloqueront la circulation avec des bloc de béton ou des camions.
Une surveillance aérienne et en mer
Le survol du centre ville dans un rayon de 5 km sera interdit (sauf pour les hélicos TV). Idem pour les drones ( c'est interdit en permanence au dessus de Marseille).
Nouveauté cette année, la ville compte utiliser un ballon équipé de caméras pour compléter son dispositif de caméras de surveillance.
En mer également, la Gendarmerie Maritime protègera la façade maritime du tour des plages du Prado au Mucem.
Les marins-pompiers sur le pont
Du côté des secours, on s'organise aussi pour renforcer les effectifs. 620 marins-pompiers assureront la sécurité de la ville le 22 juillet. Entre la Sécurité Civile, les associations de secours et les marins-pompiers, 390 personnes seront directement affectées au Tour de France. Le secteur du Vieux Port bénéficiera notamment de 4 postes de secours.
Une fan zone sur le port et devant la mairie
Deux zones seront particulièrement sécurisées ce samedi 22 juillet : le stade vélodrome et les fan zones sur le Vieux Port.
En effet, devant la mairie (Quai du Port) et sur le Quai des Belges, le public pourra accéder à des zones encore plus sécurisées avec fouilles préalables. Le long du parcours, l'accès est libre, sans contrôle systématique.