Leuk-le-Lièvre, personnage qui ressemble au Renart des fables médiévales d’Europe : il est malin, blagueur, parfois un peu naïf et surtout, en plein parcours initiatique. Quand on n’est pas grand, il faut être malin ! Il part en voyage à la découverte du monde et, sur son chemin, croisera une foultitude d’animaux : Bouki-l’hyène, Anansi-l’araignée, Mbott-la-grenouille, et puis un pélican, et puis… Au fur et à mesure de son périple, ses rencontres étonnantes pimenteront son apprentissage et lui apprendront beaucoup sur les choses de la vie et sur lui-même !
C’est le corps qui bouge, le visage qui joue, les mains. C’est l’acteur en tant que tel sur scène et cela devient de la danse » confie Alioune Diagne qui, à travers cette forme théâtralisée, raconte une belle histoire et évoque la vie des danseurs sénégalais qui doivent être inventifs et rusés pour poursuivre leur formation artistique et travailler pour subvenir aux nécessités quotidiennes.
© Jacques Demarcq