Tout commence comme un conte pour enfants : Nebi Yunus, qui n’est autre que Jonas, refuse d’obéir à une voix mystérieuse, et dans sa fuite, se fait avaler par un poisson dans lequel il séjourne trois jours et trois nuits.
L’épopée est contée par Catherine Germain, découverte au théâtre du Rocher dans le Sixième jour.
Le Madrigal de Provence, avec la complicité du violoncelle et de la guitare électrique, nous embarque dans les ambiances sonores du fond des océans et du ventre du poisson, des marchés et des déserts de Mésopotamie, de la tempête et des cris des marins.
Au coeur des océans, descendu jusqu’à la “racine du monde” comme il est magnifiquement écrit, Nebi Yunus prophétise. Ses paroles deviennent un chant merveilleux qui échappe à l’ordre temporel, ouvrant grand l’espace du poème et de la musique.
Cette mise en voix chantées et parlées, déploie humour et suspense pour créer une forme vivante s’adressant aussi bien au jeune public qu’aux adultes.
Crédit photo : Bruno Vacherand-Denand