L'association MJ1 missionnée pour réinvestir le hangar du J1 jusqu'à fin 2018, a souhaité revenir sur la mission culturelle du lieu après le beau succès qu'il a connu avec MP2013. Kévin Polizzi, vice-président de l'association revient sur ce sujet "On voit aujourd'hui tout le potentiel du J1 dans sa mission culturelle. Avec 19 partenaires privés, on a voulu attirer plus, rayonner plus vers l'extérieur et parler d'une voix unique à travers cette exposition."
Le Monde tel qu'il va est la première des quatre expositions qui seront présentées au public. Elle donne à voir les Rencontres d'Arles, tel un véritable prolongement de ce grand événement qui a conquis cet été pas moins de 125 000 visiteurs.
Sam Stourzé, directeur des Rencontres d'Arles se réjouit de ce lien retrouvé avec Marseille.
"C'est un très grand plaisir pour les Rencontres d'Arles d'être à Marseille. A mon arrivée il y a trois ans, on m'avait prévenu en me disant que les Rencontres d'Arles travaillaient bien avec Paris mais Marseille, c'était plus compliqué. Et puis finalement, les liens se sont renoués ! Il ya deux ans on a initié le grand Arles express, l'été dernier à la Villa Méditerranée, cet été au Frac avec le regard croisé sur Marie Bovo mais on n'en attendait pas tant ! Pouvoir investir l'un des plus beaux lieux marseillais qui est assez spectaculaire avec ses 4000 m2 avec une vue imprenable ! Quand on nous a proposé de prolonger l'été arlésien gratuitement à Marseille on a tout de suite répondu présent !"
Cette extension de deux mois va permettre au public qui n'a pas eu l'occasion de découvrir les Rencontres d'Arles de découvrir 8 expositions, 621 oeuvres et 38 artistes. Cette photographie engagée nous présente :
Gideon Mendel, Un monde qui se noie.
Exposition très poignante sur le désordre climatique.
La Vuelta offre un regard sur la Colombie contemporaine avec 28 photographes.
Philippe Dudouit et son projet sur les zones frontalières sud-sahariennes
Projet étonnant au milieu du désert
Monique Deregibus, photographe marseille et son projet sur Chypre.
Samuel Gratacap saisi en Libye par la question posée par son fixeur "Est ce que vous êtes là pour la guerre ou pour les migrants ?". Il n'a pas choisi !
Levitt France, une utopie pavillonnaire que six jeunes photographes français se sont auto-assignés le projet de documentation de ces zones construites dans les années 60 en France.
Norman Behrendt qui photographie en Turquie cette expansion urbaine et la construction de ces villes nouvelles.
Oh i Latina des histoires colombiennes.
Huit expositions qui racontent ensemble, un état du monde, à découvrir au J1 du 1er novembre au 7 janvier 2018. Entrée libre.
Photos :
SAMUEL GRATACAP
MATHIEU ASSELIN
En pratique :
Entrée libre
Hors vacance scolaires : vendredi, samedi et dimanche de 10h à 18h
Vacances scolaires : du mardi au dimanche de 10h à 18h