Un jour, on ne m’a donné que 100 mètres pour m’exprimer, j’ai décidé d’y inviter le monde, il dit. Dans une extrême lenteur. Nous sommes donc conviés à cette expérience singulière, à la regarder seulement ou à y participer, à la partager dans tous les cas. Cette masse de personnes qui marchent lentement interpelle le regard des passants, les ralentit dans leur quotidien, les intrigue. Tous, danseurs, musiciens et public sont pris dans une spirale rythmique individuelle et collective. Comme dans une transe inachevée…