Un conte chinois traditionnel, et une histoire d’amour fantasmée, dont le chorégraphe saisit toute la densité et l’intemporalité dans un ballet calligraphié à la pointe du pinceau. Entre ses mains, La Fresque se meut en un tableau mouvant balayé par les clairs-obscurs picturaux d’Éric Soyer, les volutes vaporeuses de Constance Guisset, l’éclat des robes d’Azzedine Alaïa et la création musicale de Nicolas Godin, du groupe Air. Épris du conte comme son héros de la beauté de la jeune fille, Angelin Preljocaj épanche sa soif de merveilleux et de surnaturel dans une composition virtuose où « les cheveux des femmes sont comme des lianes surnaturelles ».