Fidèle compagnon de Châteauvallon, Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie Française, a le goût de l’aventure humaine et l’amour des textes (Les Méfaits du tabac de Tchekhov et Ce que j’appelle oubli de Laurent Mauvignier en 2015).
Son dernier défi ? Monter la comédie de Marivaux autour du désordre sentimental, tout à la fois conte cruel et fable politique, en faisant triompher l’Amour « au milieu d’un repas, pendant une chorale ou une sonate, au sortir d’un buisson, d’une botte de paille, pendant qu’on coupe ou scie le bois ». Plus encore, en imaginant la princesse Léontine, le philosophe Hermocrate et son valet Arlequin, Agis et Dimas comme « les habitants détraqués d’une communauté dont l’ordre et la paix vont être détruits ».