On ne présente plus Pink Martini, surtout depuis le phénoménal succès planétaire de leur album Sympathique, dont est issu le tube Je ne veux pas travailler, hymne à la paresse élevée au rang d’art. Voici près de vingt-cinq ans que le groupe-phare de Portland tourne dans le monde entier et susurre à nos oreilles son univers rococo-kitsch-latin orchestral tout à fait assumé. Inclassable, intemporel, chantant dans plus de vingt langues, Pink Martini est un vrai juke-box d’influences multiculturelles au son rétro, latin, jazz, dont on ne se lasse pas avec ses mambos, cha-cha-cha et autres sambas en Technicolor®.
Pas de chance : il n’est pas né dans la rue, puisqu’il est fils de son père et de sa mère. Et comme ces deux-là sont artistes (voire icônes de plusieurs générations), le jeune Thomas Dutronc n’aurait eu (dixit les mauvaises langues) qu’à laisser parler les gènes et médiatiser les médias, à l’aune de la célébrité de ses parents. Seulement voilà : sans rien renier de son illustre ascendance, Thomas assume avec sérénité. Après tout, son ami Mathieu (Chédid !) est bien fils de Louis, ce qui ne l’empêche pas d’être… lui!