Evénement annulé en raison de la crise sanitaire liée au Coronavirus
Comme un puzzle abstrait la danseuse chorégraphe japonaise Azusa Takeuchi a inventé un jeu de mots pour nommer ses jeux de corps. Selon que l’on réunit ou l’on divise les mots japonais Karada, le corps, Dakara parce que et Kara vide, on obtient trois traductions possibles : par le corps, parce que c’est le corps, parce que c’est vide… et son corps se déploie sous une voûte céleste, un ciel d’ampoules crépitantes composant des jeux de lumière imaginés par l’artiste Nicolas Villenave.
Toute de correspondances subtiles, la danse d’Azusa Takeuchi tisse à partir d’états de corps les états de l’âme avec les états du monde, rendant au corps son indépendance, à la fois rempart contre l’adversité extérieure et fragile berceau des sens. La libération du corps par le corps en somme.
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