Comment le débardeur ou le bleu de travail, conçus pour habiller des métiers, se sont-ils imposés comme des sources d’inspiration ou comme des « basiques » de l’industrie de la mode ? Pourquoi le kilt et l’espadrille, associés à des géographies bien précises, ont-ils connu une diffusion mondiale jusqu'à être adoptés dans le vestiaire courant ? Quels chemins le jogging emprunte-t-il pour s’affranchir de l’usage sportif et devenir l’un des emblèmes de la culture urbaine ?
À rebours de l’image d’une mode appuyée sur le cyclique et l’éphémère, ces itinéraires s’inscrivent dans un temps long de plusieurs siècles. Riches de leur épaisseur historique et symbolique, ces « vêtements modèles » sont au cœur d’une grammaire vestimentaire qui préfère le style à la tendance.
Le textile est évidemment au cœur de cette exposition qui présente environ 200 pièces : prêt-à-porter, haute couture, mais aussi sous-vêtements, sélection de matériaux à toucher… Ces ensembles sont présentés en dialogue avec des dessins, estampes, photographies, films, clips, archives ; soit une iconographie riche et variée, permettant de parler du vêtement comme d’un véritable phénomène de société.
MESURES COVID : L’entrée dans les espaces habituellement payants sera gratuite jusqu’au 21 juillet inclus, permettant d’ajuster en priorité le circuit de visites. L’accès sera plus limité, les visites repensées, le port de masque obligatoire et les mesures barrières impératives.