En guise de première partie, c’est Makali (jeune groupe né en 2003) qui introduit de manière convaincante la soirée. «Une des meilleures première partie pour cette année », commentent deux jeunes aficionados du festival. Makali, c’est 6 musiciens qui jouent une musique originale, sautillante, très fusion, bref : une excellente mise en bouche sur fond de soleil couchant, l’atmosphère si particulière aux concerts sur la presqu’île du Gaou est créée.
Après quelques longues minutes d’attente, le public (surtout sa part féminine, vous l’aurez compris) commence à réclamer son chanteur. Souhait réalisé puisque Raphaël se place enfin sous le projecteur principal, suivi de ses musiciens. Il apparaît bien comme ses chansons le dessinent : sensible et irrésistiblement fragile. Sur scène, l’ensemble de son parcours musical est retracé : de son premier opus (avec le titre « petite annonce » qui prend un second souffle en live) à son second album « La réalité » (avec le magnifique « La mémoire des jours » ou le célèbre « Sur la route » dont la foule reprend le refrain de manière quasi instinctive). Pour le reste, c’est son dernier album « Caravane » qui est mis en valeur. Raphaël reviendra pour le rappel avec le single phare du même nom.
Le public est charmé : Quant à nous, nous remettrons symboliquement et après de longues délibérations sur le chemin du retour, la médaille du morceau le plus touchant à la « Chanson pour Patrick Dewaere ». Au loin, un petit groupe fredonne encore quelques airs : « On refait le concert ! sur la rouuuuuute ! lala lalala ».
Un festival très contrasté cette année.
Les soirées se suivent et ne se ressemblent pas au Gaou. De nombreuses critiques nous sont parvenues sur l'organisation du festival : problèmes de son, embouteillages interminables...
Pour la première fois, notre équipe n'a pas été accréditée. C'est à dire que le festival n'a pas souhaité que nous réalisions ce reportage. C'est pourquoi, ces photos "volées" sont de piètre qualité.