La Mòssa, en napolitain, c’est le roulement du bassin avec le coup de hanche final. La Mòssa est comme une femme curieuse qui se balade dans le monde.
Elle chante une mélodie hors du temps venue d’Italie, du Limousin, de la Réunion, du Brésil ou d’Albanie… Elle s’émeut et frissonne en faisant revivre les émotions de chaque histoire racontée. La Mòssa s’approprie aussi certains chants destinés aux hommes, et se plait à y trouver d’autres nuances, d’autres interprétations. Elle compose, joue avec ses influences, ses origines, ses amours musicales. Et quand elle frappe sur ses tambours, qu’elle prend la parole, La Mòssa devient alors un groupe de cinq femmes différentes et complices. Cinq voix mêlant leurs timbres singuliers.
En alternant ses propres compositions et l’interprétation de musiques qui ont été composées il y a plusieurs siècles, Sona Jobarteh issue d’une des cinq plus grandes familles de griots d’Afrique de l’Ouest nous transmet la force de ses ancêtres à travers beaucoup d’émotion.
Sa voix légèrement voilée épouse les gammes montantes de la Kora qui, accompagnée par ses musiciens lui donnent des allures contemporaines.
Sofiane Saidi combine en live l’élégante prestance de la soul funk, le pouvoir d’envoûtement du tarab oriental et l’énergie du garage rock.
Comme Khaled dans les 90’s avec son band magique, Sofiane Saïdi accompagné du groupe Mazalda, redéfinit son raï et débarque avec 6 fous de musique et de Raï. Voix grave et suave, synthétiseurs analogiques, saz et cuivres nourrit aux phrasés du mezoued, une rythmique dansante articulée autour d’un drabki des profondeurs du Raï... la nuit s’annonce électrique sous la voûte céleste, au son du dernier album du groupe «El Ndjoum» (les étoiles).
Infos/réservations : festival-caravanserail.com