Grand maître des textures orchestrales, il a imaginé une partition virtuose, où pointent les effluves romantiques par-delà la clarté d’une écriture moderne. Dirigé par le jeune prodige de la baguette, également finlandais, Klaus Mäkelä, l’Orchestre de Paris propose en contrepoint une version grandiose de la Symphonie n° 6, dite « Pathétique » de Tchaïkovski.
Celle-ci exprime en musique les sentiments et les passions troubles d’un compositeur à l’existence tourmentée. Tumulte, sentiment d’implacable douleur et moments d’élévation religieuse se succèdent dans cette page illustre, que le compositeur avait d’abord qualifiée de « tragique ».
Orchestre de Paris
Klaus Mäkelä, direction
Yuja Wang, piano
Magnus Lindberg (né en 1958)
Concerto pour piano (commande du China National
Centre for the Performing Arts, des orchestres symphoniques de San Francisco et Toronto, de
l’Orchestre de Paris et de l’Orchestre de la NDR Elbphilharmonie)
Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893)
Symphonie n° 6 en si mineur, op. 74 « Pathétique »
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