Nuit Incolore aime les symboliques et les chansons à multiples lectures. Elles pullulent dans ce disque irrigué par la notion de voyage, écrit en studio, dans le chalet suisse, au Japon, dans les trains. Et même parfois en journée puisqu’il a été conçu avec le concours de producteurs et d’arrangeurs. Nuit Incolore s’associe avec l’idole de son adolescence Tsew The Kid, son premier concert en tant que spectateur, pour une échappée sous couvert de cauchemars ainsi qu’avec celle de son enfance Kyo.
La nuit, son espace d’abandon, son refuge, son exutoire. Il y trouve une incandescence intime, mélange de quiétude et d’inquiétude pour allumer une aurore autrement désirable. Nuit Incolore donc, une sorte d’avatar et d’extension de lui-même. Qui puise ses élans dans les mangas et les codes des séries, chez Aznavour, Kyo, Tsew The Kid. Ou dans la mythologie, la littérature (Sartre et Dante, en tête) et le lyrisme des bandes originales du studio Ghibli.
Nuit Incolore dégaine sa pop mouvante et protéiforme, paré d’atours textuels sombres à la noirceur bouillonnante, sans jamais détourner le regard de mélodies. Il est sorti de sa chrysalide. Son âme est bel et bien debout.
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