Née en Chine et inspirée du bouddhisme, la tradition des moines Shaolin se perpétue. Pour ces moines combattants, à l'origine entraînés pour protéger les puissants, la maîtrise du corps et de l'esprit est le fruit d'un apprentissage séculaire. Les moines guerriers nous entraînent à la découverte d'une tradition ancestrale époustouflante qui mêle intimement arts martiaux et spiritualité.
Ils forment l'élite du kung-fu chinois. Leur force fait d'eux des armes. Héritiers d'une culture millénaire, les moines guerriers de Shaolin nous ouvrent les arcanes de leur art. « Lorsque le mouvement atteint son sommet, il devient immobilité. Il en est ainsi de notre kung-fu. Ce que tu vois à l'extérieur, ce sont les mouvements, mais la quête intérieure est la paix. C'est cette association qui crée l'équilibre » explique Shi Yan Zhuang, maître d'armes du monastère et instructeur des moines guerriers.
Nés en Chine, les arts martiaux étaient déjà pratiqués 2500 ans avant notre ère. D'abord réservée aux militaires, leur pratique s'étendit au fil des siècles jusqu'à gagner toutes les strates sociales, en ces périodes troublées où il fallait à tout moment pouvoir parer à une attaque de brigands. C'est dans cette longue histoire que s'inscrit le kung-fu de Shaolin. Subtile combinaison de prouesses techniques et acrobatiques alliant étroitement le physique, le mental et le spirituel, le spectacle enchaîne seize tableaux dans une spectaculaire succession chorégraphique. Une combinaison d'esquives et d'assauts, de puissance et de précision. Des impacts comme des explosions. Des acrobaties aériennes questionnant la loi de la gravité. L'ennemi que combattent ces moines guerriers est invisible, mais la maîtrise de leur art sis aux confins du surnaturel.
