Architecture, traditions locales, récits fabuleux, décors naturels sont un héritage précieux. Avec ces Journées Européennes du Patrimoine, La Garde met à l’honneur ses richesses historiques et ses trésors plus méconnus.
Inscription obligatoire
E-mail jpfaucher@mairie-toulon.fr
C'est un symbole de progrès, de durabilité et de protection de notre environnement : elle a été aménagée pour favoriser la préservation de la faune et de la flore locales.
En visitant ce site de la Métropole Toulon Provence Méditerranée, vous ferez partie intégrante de la transition vers un avenir plus propre et plus respectueux de la nature.
Durant la visite, vous pourrez observer une diversité d'oiseaux, d'amphibiens, d'insectes et de plantes qui ont trouvé refuge dans ce sanctuaire de biodiversité. Vous comprendrez l'importance de préserver ces espaces naturels au sein même de notre infrastructure de traitement des eaux.
Informations
Chaussures fermées obligatoires
22 septembre
09:00 - 10:00 / 10:30 - 11:30 / 14:00 - 15:00 / 15:30 - 16:30
La Chapelle est "Monument Historique" depuis 1916, les Gardéens doivent cette classification au combat mené par le poète Jean Aicard. L’homme de lettres la sauva du pic des carriers. Sa dernière restauration remonte à 1983 jusqu’en 1989, depuis les chantiers d’insertion ont conçu un écrin de verdure et de pierres fidèle à sa nature. L’association Les Amis de la Vieille Garde, s’inscrit, elle aussi, dans ce travail à travers les âges, de préservation de notre patrimoine.
L’église de la Nativité de la Vierge a pour patron secondaire Saint Maur. Sa façade est de style Louis XV et l’intérieur d’ordre toscan. Un plan fut tracé par Honoré Vaccon, en 1778, et mis en exécution par l’architecte toulonnais Joseph Bourgarel. Dévastée par les armées révolutionnaires lors du siège de Toulon, elle servit d’écurie et même de champ de tir. Abandonnée jusqu’en 1822, elle fut restaurée et rendue au culte en 1828.
Elle renferme le buste reliquaire de Saint Maur, en bois doré, du XVIIIe siècle et les bas reliefs de la chaire à prêcher du peintre Bernard Senequier. Son clocher a été coiffé d’un campanile en l’an 2000. Depuis, elle a subit d’importants travaux de rénovation : peinture de l’intérieur de l’Eglise avec de magnifiques fresques réalisées par une artiste Gardéenne, réfection des sols.
Édifiée dans la première moitié du XVIIe siècle, restaurée en 1775, La chapelle de Sainte-Marguerite a été paroisse jusqu’en 1789 avant d’être vendue comme bien national en 1798. Le dernier propriétaire François-Mistral, négociant en vin, l’a cédée gracieusement en 1807 à Monseigneur Champion de Circe, évêque d’Aix et Arles, pour qu’elle soit exclusivement destinée au culte catholique. Elle fut érigée en chapelle de Bon Secours, en 1868. Laëtitia Bonaparte, mère du futur empereur, y venait prier en 1793.
Cette fontaine à pompe fut construite, en 1834, sur l’emplacement du Bon Puit par décision municipale, monsieur Laurent Agarrad, notaire, étant maire de La Garde. Elle a été érigée près d’un des deux puits qui alimentaient en eau potable le vieux village depuis le Moyen-Âge.
Pons de Fos, seigneur de La Garde, fit construire au XIe siècle un castel à Sainte-Marguerite. Les Forces françaises libres livrèrent de violents combats autour du fort pour la libération de Toulon. Aujourd’hui, l’antique Castrum a pratiquement disparu, il est devenu un fort militaire, siège du Cross-Med, qui vous ouvre ses portes lors de Journées du Patrimoine.
L’ancien moulin à vent seigneurial faisait partie d’un ensemble, avec aire et maison de meunier. Aujourd’hui il est Improprement appelé « pigeonnier ». Déjà en ruine en 1794, il ne fonctionnait plus depuis bien longtemps. Il a été restauré durant les années 70.
En 1580, la chapelle Sainte Agathe appartenait déjà à la famille Bousquet. Jean-François, avocat et consul de Toulon, fonda avec sa fille Suzanne une chapellenie sous le vocable de Notre-Dame-du-Bon-Refuge, le 28 juillet 1653. Tous les jours des messes y étaient dites à l’aube. Messire Honoré Puget en fut le recteur en 1692, l’abbé Andisson en 1727, l’abbé Lion en 1757 et l’abbé Donat en 1761. Aujourd’hui, c’est une habitation privée.
Construit en 1949 à la place de l’ancienne maison Astrologin, qui a été détruite en août 1944 pendant la libération de La Garde, le lavoir public a son histoire. Il n’était réservé à personne en particulier, chacun pouvait y laver son linge, mais il fallait respecter des règles strictes de bon usage pour utiliser les deux bacs à laver et à rincer. Si les opérations de lavage étaient très pénibles, » les Bugadières » oubliaient leur fatigue en racontant des histoires vraies ou fausses, et souvent des blagues. C’était en quelque sorte le forum du vieux village.