Réouverture le 16 juin 2020 - Prolongation des expositions jusqu'au 31 décembre 2020
Cette exposition vous invite à suivre Pandore dont la curiosité proverbiale, souvent prise en mal, est ici réhabilitée, à ouvrir des chapitres peu connus de l’histoire d’Arles et du musée et à découvrir sous un nouveau jour des collections que l’on pensait connaître.
La présentation décline différents univers : « le cabinet de Pandore » évoque les réserves du musée, le mystère que recèlent certains objets ; « le cabinet des moulages » rappelle le temps des écoles de dessin d’Arles, dont la première fut créée par Jacques Réattu ; « le grand cabinet » et le « cabinet minéralogique » exposent, entre naturalia et artificialia, les vestiges du muséum d’histoire naturelle et de l’ancien hôpital d’Arles ... enfin « le trésor », dans la chapelle Saint-Jean, évoque le passé des églises et chapelles arlésiennes.
Ces objets insolites – animaux naturalisés, moulages de plâtre anciens, objets liturgiques... dont le musée s’est retrouvé dépositaire au cours de son histoire, sont mis en regard d’œuvres contemporaines issues des collections ou empruntées pour l’occasion, qui invitent toutes à s’interroger sur le devenir de ces précieux patrimoines.
Harold Ambellan place la figure humaine au cœur de sa création. Silhouettes masculines et féminines, représentées seules ou en couples, y sont autant des motifs graphiques sujets à variations que des supports de réflexion sur la place de l’homme dans l’univers. L’artiste puise aussi bien son inspiration dans l’expressionnisme et le cubisme allemands que l’art indien ou africain, mais l’influence de l’art antique gréco-romain reste centrale.
C’est parmi plus de 3 500 dessins, conservés par ses filles Anne et Zoé Ambellan, qu’une sélection de 125 pièces couvrant toute la période créatrice de l’artiste (de 1949 à 2004) a été opérée en vue de la donation au musée Réattu. Un premier ensemble de dessins couvrant la période 1949-1979 sera présenté dans une salle des collections permanentes jusqu’au 31 mai. La production arlésienne (1980-2004) fera l’objet d’un second accrochage jusqu’en fin d’année 2020.
Vernissage Vendredi 14 février 2020 - 18h30
+ d'infos : museereattu.arles.fr