François Cervantes réunit sur scène une centaine de personnages inspirés de rencontres réelles, pour éclairer la vie sous le signe du lien. « Je ne comprends plus le monde mais je comprends les gens », confie François Cervantes. Celui-ci est parti à la rencontre d’inconnus dont il a écrit le portrait ainsi que celui de personnes qui comptent dans leurs vies. Neuf artistes jouent une centaine de personnages qui se rencontrent sur scène dans un théâtre de la pensée qui s’affranchit de l’espace et du temps.
Christelle apparaît, nous dit qu’elle se repose sur un lit d’hôpital. Christophe, comptable à Lille, rencontre Enzo, serveur dans un restaurant à Marseille. Nous fait suite au précédent spectacle, Le Cabaret des absents, où « on se demande comment les étourneaux arrivent à former ces nuages rapides et majestueux… chaque oiseau fait attention à ses six voisins de vol les plus proches. Nous pourrions faire la même chose si nous faisions attention à nos six relations les plus proches, sans penser à d'autres choses, juste faire attention ». Un théâtre en quête de ce corps collectif ; qui invite à renouer avec le « nous qui est en nous ».
