La veuve joyeuse

On pensait l’opérette viennoise morte et enterrée après la disparition de Johann Strauss fils, mais c’était compter sans Franz Lehár, son héritier le plus doué.

S’inspirant d’un sujet français – L’Attaché d’ambassade de Meilhac – il s’offre en 1905 le premier triomphe international de sa carrière. Toute l’Europe vibre au charme enivrant de cette « heure exquise qui nous grise ». Respectant les codes du genre tout en les renouvelant, La Veuve joyeuse ravit les coeurs les plus endurcis à coup de valses, mazurkas, marche, cancan, galop et ronde.
Ernest Lubitsch en réalise une version filmée avec Maurice Chevalier en 1934. Chostakovitch va parodier la célèbre valse de l’acte III dans sa Symphonie n° 7 et Alfred Hitchcock en fera le leitmotiv de son film (préféré) L’Ombre d’un doute. À Anne-Catherine Gillet d’entrer dans la ronde en portant les couleurs de cette production de l’Opéra de Saint-Étienne.
Culte !

OPÉRETTE EN 3 ACTES

Livret de Viktor LÉON et Leo STEIN d’après la comédie de Henri MEILHAC

Création à Vienne, le 30 décembre 1905, au Theater an der Wien
Dernière représentation à Marseille, le 8 janvier 2009

PRODUCTION Opéra de Saint-Etienne
Création le 29 décembre 2022 à l'Opéra de Saint-Etienne
Décors, costumes et accessoires réalisés dans les ateliers de l'Opéra de Saint-Etienne

Durée 2h30 (entracte compris)

Vendredi 29.12.2023 - 20h00

Infos/réservations : opera.marseille.fr