ÉLÉONORE FOURNIAU - Kurdistan / France
Se produisant devant près d’un million de personnes pour le nouvel an kurde en 2022, cette Française est considérée comme l’une des grandes voix féminines du Kurdistan ! Agrégée d’histoire, polyglotte et maîtrisant divers dialectes, multi-instrumentiste et voyageuse passionnée, elle a un jour posé sa vielle à roue en Turquie. Cet instrument médiéval européen inconnu lui a permis d’approcher des maîtres tel que Erdal Erzincan (Moment Précieux 2014 avec Kayhan Kalhor) auprès duquel elle a étudié le bağlama - saz des ménestrels, et le chant dengbêj - art vocal des bardes kurdes*.
Après plusieurs années d’immersion totale, elle lance son premier album Neynik (Miroir) perpétuant des répertoires anciens de chants sacrés ou profanes, d’exil, d’amour ou à danser. Sur des arrangements novateurs avec la complicité de musiciens de traditions afghane, bretonne et indienne, sa voix puissante et suave à la fois les fait rayonner plus loin encore !
Avec Sylvain Barou (flûtes traversières en bois, flûte bansuri, duduk, zurna, neyanban), Efrén López (oud, saz, rubab afghan, buzuq, vielle à roue), Ersoj Kazimov (percussions) et Apostolos Sideris (contrebasse)
TIKEN JAH FAKOLY - Côte d'Ivoire
Forgé à la lutte, ce descendant de chef-guerrier malinké s'empare depuis plus de 25 ans, de la rébellion rastafari pour donner à entendre un reggae roots panafricain qui pose avec conviction des mots sans concession sur les dérives de son continent. Contempteur des puissants à la force tranquille, éveilleur de consciences transgénérationnel, humaniste indigné qui aspire à enfin changer le monde pour de vrai, le plus Africain des Ivoiriens redonne un souffle à ses titres emblématiques. Chantant en dioula ou en français, il s’entoure de musicien·nes traditionnel·les mandingues (kora, n'goni, balafon, djembé) à l'occasion d'une tournée exceptionnelle en acoustique pour délivrer ses messages aussi tranchants que poétiques.
Embarquez pour Africa avec ce grand lion indomptable auréolé de 4 disques d'or qui annonce d’ores et déjà un concert dingue, dingue, dingue...