La longue file d'attente qui mène aux portes montre bien que Saez est très attendu ! La salle de spectacle du Pasino se remplit de fans venus en nombre pour applaudir l'artiste. Le public est composé aussi bien d'adultes que d'adolescents, une vraie mixité qui est assez rare dans ce genre de concert.Les minutes s'écoulent difficilement mais la lumière s'éteint pour laisser place à Saez. Il arrive vêtu d'un jean et d'un pull gris, guitare à la main et s'assoie sur un tabouret. Seule une petite lampe l'éclaire, la scène ainsi que le public sont plongés dans la pénombre. Il enchaîne ses titres dans une acoustique pleine de mélancolie et de détresse. Les paroles expriment un mal-être qui donne des frissons. Le public est à l'écoute, figé, buvant ces mots noircis. Il remercie la foule et s'en va.
La partie électrique débute après quelques instants d'installation. Saez revient accompagné de ses musiciens. Le son est plus fort, plus rythmé. Les textes portent toujours autant la tristesse et la révolte mais le public est entrainé par la musique. L'ambiance est détendue et le concert démarre vraiment ! La foule bouge, crie et Saez interagit désormais avec elle. La salle se réchauffe et l'artiste reçoit des applaudissements plus que sincères.
Damien Saez a su mettre tout le monde d'accord malgré un début assez froid. Sa simplicité, ses mots plus que touchants et son concert double version ont réussi à toucher la salle comble !
Clémentine Carreno