Après 26 années d'absence, voilà que les oeuvres du célèbre architecte reviennent à Marseille. D'où l'engouement porté à cette exposition qui se révèle être un véritable évènement que tous les mordus d'architecture mais aussi tous les passionnés d'art ne devraient pas rater. Face à la méditerranée, dans ce lieu ephèmère qui a déjà attiré des milliers de visiteurs le J1, l'architecte Jacques Sbriglio nous embarque dans la dernière partie de l'oeuvre de Le Corbusier de 1945 à 1965, l'oeuvre ultime où l'artiste expérimente une nouvelle esthétique, le brutalisme.
Un mouvement qui apparaît à la fin des années 30, au moment ou le mouvement moderne s'épuise. La posture brutaliste vient de l'idée qu'il faut faire évoluer l'architecture. Comme le souligne le scènographe Jacques Sbriglio "Je suis persuadé que Le Corbusier est un architecte brutaliste, mais c'est un brutaliste romantique". C'est ainsi que l'on pénètre dans cette exposition, au fond du hangar du J1, par les origines du brutalisme. Des années de formation de l'artiste à sa découverte des cultures ancestrales en passant par son întérêt pour les arts priitifs et l'art brut, le ton est donné.
Deuxième partie et la question du brutalisme est posée. Face à ce mouvement auxquel l'architecte ne s'est jamais déclaré appartenir, ses réalisations parlent d'elles-mêmes, et les architectes de ce mouvement désignent Le Corbusier comme l'un des deux maîtres pour cautionner leur mouvement.
C'est à travers une scènographie qui propose au public différents espaces que les projets de l'artiste sont exposés : peintures, dessins, sculptures, tapisseries, émaux, maquettes, films, photographies, plans... 269 oeuvres au total pour découvrir ce grand nom qui a laissé des traces dans notre cité phocéenne.
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