Dès ce lundi après-midi, la Ville de Marseille organise un collecte pour aider le peuple ukrainien visé par l'invasion russe.
"les Marseillaises et les Marseillais qui le souhaitent pourront ainsi apporter dès ce lundi 28 février après-midi médicaments, vêtements et produits de premières nécessité au sein de l’Hôtel de Ville (2ème arr.) :
- couvertures thermiques, sacs de couchage, plaids, matelas, oreillers;
- gels douche, dentifrice et brosses, couches, serviettes en papier, antiseptique, alcool, masques réutilisables et jetables;
- fournitures d'habillement, tentes, lits de camp, serviettes en microfibre, sets de vaisselle réutilisables ; Piles, bougies, torches;
- alimentation : eau, aliments instantanés, barres énergétiques, fruits secs, noix, conserves, pâtes, céréales instantanées.
Quand ?
Dès ce lundi 28 février de 14h à 19h
Du mardi au samedi, de 9h à 19h (sans interruption)
Le lundi 7 mars, de 9h à 19h (sans interruption)
La collecte de ces produits sera encadrée par les services municipaux, le Bataillon de Marins-Pompiers et le Samu social de la Ville de Marseille ainsi que l’AP-HM. "Ils se coordonnent face à l’urgence de la situation pour organiser, réceptionner, stocker et acheminer cette récolte de dons et apporter leur savoir-faire."
En outre, la Ville de Marseille "se tient prête à accueillir si nécessaire des réfugiés de guerre ukrianiens qui ont fui les zones de combat. Elle mettra notamment des bâtiments communaux à disposition des services d’urgences."
"Il ne suffit pas de dire que l’on est solidaires : il nous faut l’être par des actes et des engagements. Nous n'avons pas le droit de rester inertes lorsque des vies sont en danger. Les Ukrainiens savent qu'ils pourront toujours trouver à Marseille l'aide dont ils ont besoin. C’est d’ailleurs dans cette optique que nous avions adhéré à l’Association nationale des villes et territoires accueillants (ANTIVA), destinée à mettre en place une politique d’accueil digne et de répondre aux urgences de l’accompagnement des populations en danger dans le monde", affirme Benoît Payan.