De la préhistoire à aujourd’hui, de la Nikaïa des Grecs à la villégiature d’hiver de la Reine Victoria, la ville n’a cessé de réinventer sa relation avec le rivage. Parfois, en redoutant les menaces, elle s’en est détournée et protégée. Souvent, elle en a fait l’horizon de ses audaces et de ses rêves.
Aujourd’hui, alors que la Conférence des Nations Unies sur l’Océan se tient dans ses murs, Nice s’interroge également et plus que jamais sur sa responsabilité à l’égard de ce milieu naturel, à la fois fragile et menacé.
Nous est ainsi rappelé le vœu de Paul Valéry, au moment de la création, en 1933, sur la Promenade des Anglais, du Centre universitaire méditerranéen :
« Il est à souhaiter, (…) que notre Centre se manifeste et s’impose, quelque jour, comme le lieu d’élaboration d’une connaissance méditerranéenne, le point où se forme une conscience de plus en plus nette et complète de la fonction de cette mer privilégiée dans le développement des idéaux et des ressources de l’homme ». Paul Valéry
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