Queue de poissonne

Au large dans la mer, l'eau est plus claire que le plus pur cristal. Mais elle est si profonde qu'aucune ancre ne peut en atteindre le fond...

Une marionnettiste fantasque part alors à l’aventure à bord d’un frêle esquif d’osier et de papier. Plongeant aux tréfonds des océans, là où l’homme n’a jamais encore posé le pied, elle touche au fond des mythes. C’est ici que “La Petite Sirène” d’Andersen l’attend et la transforme. Tour à tour sirène, sorcière, prince et même parfois plusieurs à la fois, elle nous entraîne dans les méandres de l’amour.

On retrouve dans cette nouvelle collaboration entre Ilka Schönbein et Laurie Cannac les ingrédients qui nous avaient tant séduits dans le spectacle “Faim de loup” présenté à Draguignan en 2010.

“Queue de poissonne” donne vie à la figure mythique de la sirène, mi-monstrueuse, mi-séduisante, se débattant au milieu des émotions contradictoires de l’amour. Il y sera question d’une jeune sirène prête à tout pour conquérir son prince. Sa détermination l’amènera à traverser les éléments, l’univers amniotique du fond des eaux, le feu de la passion, la terre sèche et dure, pour espérer s’élever enfin comme une bulle d’air.

Personnages doubles, jeux de miroirs, corps amphibies et autres métamorphoses, vous découvrirez des formes de marionnettes sensibles et surprenantes sur la création musicale et sonore d’Alexandra Lupidi, au chant et à l’accordéon...