Insidieux et affûté, toujours aussi réfractaire à la bien-pensance et à l’autocensure, il nous entraîne dans un spectacle effervescent, décapant, inventif… où il nous apprend à rire du “grave“ plutôt qu’à en pleurer, à déceler chez nous les contradictions qu’on ne reconnaisse que chez les autres et par le prisme de l’humour noir à lutter contre nos angoisses petites et grandes !
Il nous racontera l’air du temps avec une féroce justesse. Il écorchera la politique bien sûr, mais pas uniquement. Car la “politique“ stricto sensu, n’est pas, loin s’en faut, le seul sujet de prédilection de l’humoriste qui ausculte la société comme un grand corps malade, mouvant et burlesque : les enfants qui grandissent trop vite et deviennent des ados têtes à claques (alors même que la fessée est interdite !), la famille qui se compose, se recompose, se décompose, la vie qui ne se vit pas ou n’en finit pas de se finir,...