Il s’agit toujours de paroles et de voix, que l’on pourrait, avec ou sans jeu de mots, penser comme des Voies intérieures. Un monde poétique en conflit, plusieurs voix qui parlent et plusieurs voies qui s’ouvrent : le jazz-rock et sa légèreté, captation de l’instant ; la voix déclamée, celle du poème et du coryphée ; le timbre de la chanteuse lyrique, comme un clin d’œil et d’oreille à Schubert, Schumann et les autres. Un dialogisme sonore qui fonctionnerait à la façon d’un monde où ce qui se dit – la voix parlée – fait écho à ce qui s’entend – la musique – et à ce qui se pense – l’indicible – …
Dans le cadre de Grandes musiques pour petites oreilles