Alice au pays des merveilles a inspiré avec bonheur Walt Disney ou Tim Burton et la voilà au théâtre grâce à Fabrice Melquiot qui réussit le pari de transporter Alice dans un monde merveilleusement moderne sans dénaturer le texte de Lewis Carroll.
En doudoune jaune, notre contemporaine Alice rencontre un Chaperon Rouge qui n’en peut plus de mère-grand, croise une poupée Barbie fashion-victime suivie d’un Pinocchio qui se rêve en Cyrano de Bergerac, affronte un grand méchant Loup qui lui offre une valse ; et aussi le chapelier fou, la Reine de cœur, le lapin pressé, le chat du Cheshire et autres hurluberlus facétieux.