Organisée par Chroniques, cette biennale réunit plus de 80 artistes internationaux, qui explorent la rencontre entre art contemporain et technologies numériques à travers des installations, des performances, et des spectacles vivants. Les festivités se tiendront à Aix-en-Provence, Marseille, Avignon, Arles, et Istres, avec un programme d’activités conçues pour tous les publics, des passionnés aux curieux de l’art numérique.
Au programme : trois mois d’expositions et de spectacles qui combinent les arts visuels, les arts sonores, et des performances. Ces créations numériques, soutenues par plus de quarante partenaires régionaux et internationaux, investissent les espaces publics et interrogent notre rapport aux nouvelles technologies, transformant les rues et monuments emblématiques de chaque ville en véritables œuvres d’art.
La biennale se démarque aussi par son ouverture à l’international. Cette année, la Lituanie est l’invitée d’honneur, en partenariat avec l’Institut Français, dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France. Un Focus Pays-Bas mettra également en avant la création numérique néerlandaise, ajoutant une dimension européenne à l’événement.
Le grand week-end d’ouverture débutera le 7 novembre à Marseille avec un ensemble de cinq expositions à La Friche de la Belle de Mai. Les visiteurs pourront y découvrir des performances inédites, dont un spectacle fascinant qui utilise des bactéries bioluminescentes dans des sculptures de verre, une œuvre qui promet de captiver par son originalité et son approche à la croisée des sciences et de l’art. Des performances audiovisuelles et de danse complèteront cette première soirée.
Le 8 novembre, la biennale prend place à Aix-en-Provence, offrant un parcours d’installations lumineuses et interactives qui réinventent la ville. À la Fontaine de la Rotonde, 16 faisceaux laser illumineront les statues et s’élèveront dans le ciel, visibles de toute la ville. Sur le Cours Mirabeau, l’installation Parallels tracera des lignes de lumière horizontales colorées sur toute sa longueur. De plus, l’amphithéâtre de la Manufacture et le jardin du Pavillon Vendôme accueilleront des installations poétiques et féériques, plongeant le public dans un univers onirique illuminé par des centaines de petites lumières évoquant des lucioles.
La Biennale des Imaginaires Numériques s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux habitués de l’art contemporain. Des ateliers et visites guidées, accessibles aux familles comme aux passionnés, sont programmés pour faire découvrir cet univers en constante évolution.
Le Marché des Imaginaires Numériques (MIN), une nouveauté de cette édition, ouvrira ses portes aux professionnels de la culture avec le forum Entreprendre dans la Culture, ainsi que des rencontres en clôture de la biennale.
Depuis sa création en 2018, la biennale a accueilli des artistes du monde entier, et cette édition ne fait pas exception. Après le Québec, Taïwan, la Belgique, c’est la Lituanie qui est à l’honneur cette année, symbolisant l’esprit d’ouverture et de collaboration internationale qui anime Chroniques. Ce temps fort artistique et culturel permet aux visiteurs de découvrir des créations inédites, avec 14 œuvres originales développées par la plateforme CHRONIQUES CRÉATIONS.
Les nuits de clôture de la Biennale des Imaginaires Numériques offrent au public une plongée dans des créations immersives et avant-gardistes où les technologies numériques rencontrent diverses formes artistiques, questionnant ainsi les nouvelles écritures contemporaines.