Une musique faite par un homme libre, qui ne s’adresse plus aux cieux mais aux hommes. Un homme qui incarne l’esprit révolutionnaire de la fin du XVIIIe siècle. Un temps qui révèle les individus comme libres de travailler pour eux. Beethoven sait à quel point pour réussir il faudra se détacher des deux figures d’autorité de la fin du XVIIIe siècle à Vienne : Mozart et Haydn. Le premier en ne le citant jamais, le deuxième en refusant d’être son disciple.
Casser les codes du style classique en transfigurant sa forme sera sa marque de fabrique. Peu importe à ses débuts, si ses contemporains n’y voient que « modulations hasardeuses » et amoncellements de difficultés techniques, il sait qu’une partie de son œuvre ne sera comprise qu’après sa mort. La postérité est dans l’air du temps.
En coproduction avec L'Armée des Romantiques
Durée : 1h30
Infos/réservations : marsenbaroque.com