chargement en cours

Marsatac, un festival en mutations

La 17ème édition de Marsatac a rassemblé 18.000 festivaliers sur deux jours. Un format plus court en attendant le retour du festival en mai 2016.

Publié par Redac . le 30/09/2015
Marsatac, un festival en mutations

Marsatac est un festival en perpetuelle mutation qui se plait à surprendre le public chaque année. L'édition 2015 est dans cette lignée : une programmation entièrement tournée vers les musiques électroniques et un format plus court que les années précédentes avec deux soirées seulement. Son directeur artistique, Dro Kilndjian l'assume "Nous pensons le festival comme une matière vivante évolutive, subie ou voulue.. C'est dans l'ADN du festival que de penser quelque chose de nouveau chaque année."

"Capter l'air du tempsBéatrice Desgranges, Directrice du festival

Durant ces 17 années, le festival n'a jamais cesser d'évoluer. Son plaisir, explorer des lieux inattendus comme ce fut le cas par exemple en 2007 à l'Abbaye de Saint Victor, mais aussi "capter l'air du temps" pour sa programmation musicale.

Cette année, la programmation a fait la part belle aux musiques électroniques ; "Le mouvement electro est porté par une scène française" explique Béatrice Desgranges, Directrice du festival. Le festival a fait appel à des pointures : Joris Delacroix, Brodinski, Boris Brejcha, Vandal & Infected Mushroom. Bien que ces artistes ne jouent pas la même musique, le public a très bien accueilli leur dj set.

Joris Delacroix, Brodinski & Boris Brejcha ont su chauffer l’ambiance comme ils savent si bien le faire et dès le début de soirée on a pu entendre résonner dans le complexe des basses chaleureuses accompagnées de mélodies bien minimales à souhait. Vandal qui joue entre le reggae et la hardtek commence à démocratiser le raggatek en le proposant à des soirées électronique parmi d’autres genres plus calmes diront-nous. Cependant, nombreux sont ceux qui « ont tapé du pied » devant Vandal mais aussi devant Salut C’est Cool, dont la musique s’apparentait à de la tribe. Infected Mushroom a encore montré qu’ils étaient capable de maîtriser parfaitement un set entre l’électro agressive et la trance sans pour autant avoir besoin de jouer leurs classiques connus de tous les amoureux de trance, leur performance à sûrement était celle la plus appréciée de la soirée de samedi.

Le festival ne s'interdit rien pour les prochaines éditions. "Peut être l'année prochaine, Marsatac sera davantage HipHop" suggère Dro Kilndjian. "Nous souhaitons décider le programme par envies. Envie aussi d'explorer de nouvelles formes : à l'étranger par exemple. Nous avons fait une opération à Bogota en Colombie. Aujourd'hui nous souhaitons aller à la rencontre d'artistes étrangers, plutôt de les faire venir ici, imaginer un monde dans les deux sens."

Marsatac désormais en mai

L'autre grande évolution c'est la période du festival. Désormais Marsatac sera programmé courant mai, en amont de la saison culturelle estivale. La 18ème édition du festival aura donc lieu en mai 2016, ce qui explique aussi le format court de cette édition 2015. 

Marsactac, comme la plupart des festivals doit renforcer ses bases financières et notamment les recettes propres du festival. Le festival n'est pas menacé mais reste sur un fragile équilibre. Les subventions représentent 35% de son budget, une part qui est en baisse dans le budget depuis 2013. Le budget artistique du festival n'a pas évolué, les recettes de billetterie sont donc essentielles pour garantir la pérennité du festival.

 A lire également :

On en parle sur Frequence-sud.fr
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.