En écrivant Le nouveau monde, cette histoire générale et poétique du XXIe siècle, Gilles Cailleau ne vient pas parler du monde. Il veut raconter la suite de ce présent sauvage, ce qui va venir, il veut plonger dans l’inconnu, comme un enfant, il veut émettre des hypothèses.
C’est un spectacle où Gilles danse, où il lance des couteaux, où il se met en équilibre, où il devient clown, où il se lance contre les murs. Il joue aux marionnettes, aux petits avions, il fabrique des bateaux en papier. Il cloue des planches, il les attache avec des ficelles, il essaye, il tombe, il réessaye.
C’est un spectacle qui se fera de disciplines traversantes mais ces disciplines n’en seront pas.
Une création comme un voyage. Un voyage, ça se fait au risque de ne pas revenir, de revenir et de ne retrouver personne, ou que ceux qu’on a laissés ne nous reconnaissent plus. Un voyage, c’est l’histoire d’un artiste quand il s’engage, c’est l’histoire d’un émigrant.
Pour envisager l’inconnu, il n’y a ni l’histoire, ni la philosophie, ni la science, il n’y a que la poésie d’un spectacle. Il n’y a que la naïveté du cirque.
Représentation le samedi 4 février à 14 h et le dimanche 5 février à 17h.
Création
1ère en France
En partenariat avec la compagnie Attention Fragile et la ville de La Valette-du-Var ,organisé par le Pôle Jeune Public dans le cadre de la programmation La Saison Cirque Méditérranée