Explorer le spectre harmonique à travers la matérialité d’un instrument, le basson. Partant d’un matériau réduit à l’extrême, ces compositions ouvrent, petit à petit, à une forme d’écoute qui laisse entrevoir les nuances infinies.
« Occam XIII » d’Éliane Radigue repose sur une seule note, le Sib, note la plus grave du basson. Trame sous-jacente de la pièce, celle-ci n’apparaît cependant que passagèrement.
La création électroacoustique de Catherine Lamb, « Astrum, trigonum, speculum », propose quant à elle une interaction tout en délicatesse entre le basson et un environnement constitué de sons filtrés.