Le braquemard du pendu est une pièce conçue comme un mythe, au croisement entre l’absurdité de Sisyphe et la bêtise de Babel. Une succession de rituels nous révèle un cirque imagé et épuré.
Le cirque n’est-il pas une éternelle répétition de mouvements, simples et performants, perpétuels et sans but ? Le nôtre se trouve entre le graveleux et le concept, entre le cirque et l’installation plastique, entre le vivant et le pérenne.
Le con et l’idiot sont isolés, dans un monde hors du monde, sans référent de temps ou d’espace : dans une autre réalité. On hésite entre un rêve et un cauchemar. On ne connait pas leur passé et encore moins leur futur… On ne sait pas pourquoi ils sont là. Dans cet univers, ces questions sont inutiles. Seuls les actes et le présent comptent.