Dans cette odyssée « urbaine et animale », les jeunes danseurs de Michel Kelemenis tissent une partition aléatoire tout en flux. Flux d’air, flux d’élans, flux d’émotions.
Le Zef ! de Michel Kelemenis a la particularité de tordre les corps et de distendre l’espace-temps. Comme ici quand, de parallèles en croisements, il distribue ses danseurs au gré de flux aléatoires sur les Suites pour clavecin de Jean-Philippe Rameau. Une pièce qui évoque « la convergence, la dispersion, l’exploration solitaire » grâce à un troublant dispositif sonore.