Le Flamenco le plus pur revisité par une américaine et une française. Deux corps antagoniques qui se fondent dans une même couleur.
Le Flamenco est une célébration du métissage. Cela n’a pas échappé à l’américaine Cristina Hall et à la marseillaise Ana Pérez. Deux danseuses que tout pourrait opposer si elles n’avaient pas importé leurs cultures respectives au cœur du Flamenco. Ici, c’est d’abord le violoncelle d’Israel Fausto Martinez qui les rapproche alors qu’elles évoluent dans des espaces séparés.
Entrées en résonance, elles finiront par se rejoindre sur une terre commune. De cette réunion naît une danse aux accents lyriques et sensuels qui métamorphosent la pièce en « poème de la féminité ».
Projection à l’issue de la représentation
Los Tarantos
Réal. Francisco Rovira Beleta. Espagne / 1963
Avec Carmen Amaya et Antonio Gades.